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EDITO

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Nouvelle ère pour les sexologues ?

Lorsque l’on regarde de près les grandes évolutions mises en lumière par la dernière enquête de l’Inserm « Contexte des sexualités en France (CSF-2023), nous pouvons nous interroger sur le rôle des sexologues

qui ont rencontré des milliers de patients en demande d’amélioration de leur vie intime, affective et sexuelle depuis la dernière mouture de 2006.
Nous sommes nombreux à avoir suivi les évolutions des sexualités et des mentalités sur l’intimité, pour certains depuis les années 1972 puis 1992, dates des deux premières enquêtes. La spécificité du colloque singulier et de la dimension clinique qui implique interelation et intersubjectivité obligent les praticiens à une permanente remise en perspective du tryptique connaissances / contre-attitudes/engagements.
Pour son plus grand bien, la pratique de la sexologie en France s’est structurée au fil des années, en particulier grâce aux universités qui à travers leurs DIU, ont donné un cadre aux professionnels de santé.
La sexologie française, qui par nature est pluridisciplinaire et intersectorielle, doit continuer à s’ouvrir car cette étude pointe un paradoxe : d’un côté une plus grande « liberté » des pratiques (masturbation féminine, sexualité des âgés…), de l’autre un ralentissement des effets de prévention (utilisation du préservatif chez les ados en régression ou encore des stigmatisations et des violences sexuelles et sexistes croissantes…). Elle doit aussi être porteuse de messages forts car les groupes de pression dogmatiques anti-éducation à la vie affective et sexuelle sont virulents…
Face à tous ces paradigmes et paradoxes, le combat continue.
Les sexologues doivent jouer leur rôle… celui de passeurs des Droits humains !

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Rédactrice en chef

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